Tout doucement, sans que vous vous en rendiez compte, votre métier commence à vous taper sur les nerfs. Pourtant vous adorez ce que vous faites. Mais votre corps, lui, vous dit de ralentir. Insidieusement, fatique, stress et irritabilité s’installent. ⚠️
Eh oui ! Le métier de community manager est loin d’être le boulot fun que certains imaginent.
« Être payé pour répondre à des commentaires et publier quelques posts sur les réseaux. Allez… tranquille ! » Eh bien non ! Votre téléphone est devenu une extension de vous-même. Vos notifications rythment vos journées, et parfois vos nuits. Et la frontière entre vie pro et vie perso s’efface un peu plus chaque jour.
Vous vous dites que c’est normal, que ça fait partie du métier. Mais est-ce que ça devrait vraiment être le cas ? Est-ce que votre métier de community manager doit forcément peser sur votre santé mentale ?
Les défis du community manager face à la santé mentale
Vous est-il déjà arrivé de vous sentir obligé(e) de vous justifier quand vous faites de la veille de vos réseaux sociaux ? Comme si ce temps passé sur votre portable n’était pas du “vrai travail” ? 😢
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Pourtant, au fond de vous, vous connaissez la valeur et la difficulté de votre métier. Mais vous culpabilisez malgré tout, car les préjugés ont la vie dure. Alors, vous en faites un peu plus. Et encore un peu. Et la pression s’accentue. La charge émotionnelle grandit. La déconnexion devient impossible. Et la limite est franchie : votre santé mentale de community manager est en danger.
🚨 L’hyper-réactivité et la pression de l’instantanéité
Une crise à gérer, une tendance à suivre, ou un commentaire client auquel répondre dans les plus brefs délais : tout est toujours urgent dans votre métier de community manager.
Alors certes, vous n’avez pas le poids du monde sur les épaules. Mais cette pression, même légère, est constante. Et elle vous pousse à rester connecté(e) en permanence, à surveiller les notifications comme un réflexe, et à vivre dans un état d’alerte.
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Ce rythme génère progressivement un stress continu et un sentiment de ne jamais en faire assez.
🧽 La charge émotionnelle liée à la gestion des critiques
Gérer une communauté, c’est aussi faire face à son lot de remarques négatives, parfois agressives. Entre trolls, critiques acerbes et débats houleux, le CM est en première ligne. Et ce rôle d’interface peut devenir pesant, surtout quand les attaques se multiplient ou se personnalisent.
À force de supporter ces interactions tendues et d’absorber les frustrations des autres, vous risquez de ressentir une fatigue émotionnelle profonde qui sape votre motivation.
📵 La difficulté de déconnexion dans un métier hyper digitalisé
Dans ce métier, il est presque impossible de poser son téléphone sans culpabiliser. Les notifications, les messages, les publications à prévoir : tout vous incite à rester connecté(e), même en dehors des heures de travail.
Cette hyperconnexion permanente peut entraîner une fatigue psychologique voire un sentiment de surmenage.
💊 Quand les hormones s’invitent malgré vous
La pression constante stimule la libération de cortisol, l’hormone du stress, pour vous aider à faire face aux urgences. À court terme, cela vous booste. Mais sur le long terme, cet excès peut épuiser votre organisme. 😫
Et puis, il y a la dopamine : chaque publication qui performe, chaque interaction positive libère cette hormone de la récompense, vous donnant un sentiment temporaire de satisfaction.
Mais attention, cette recherche continue de « petits plaisirs numériques » peut devenir addictive. Elle crée un cercle vicieux où le besoin de résultats immédiats vous épuise davantage. 🔄️
Quant à la mélatonine, elle est souvent mise à mal par la surexposition aux écrans, perturbant votre sommeil et amplifiant la fatigue. 😵💫
Bref, vos hormones, malgré vous, rythment aussi votre quotidien…
Alors quand faut-il commencer à s’inquiéter ?
Les signaux d’alerte à surveiller chez les community managers
Le corps et l’esprit envoient souvent des signaux bien avant que la situation ne devienne critique.
Mais dans le tumulte du quotidien, il est facile de les ignorer. 🫣
Alors, voici les principaux signes à surveiller pour prévenir l’épuisement et protéger votre santé mentale de community manager.
🤕 Symptômes physiques et cognitifs
Eh oui, le corps est généralement le premier à tirer la sonnette d’alarme.
Une fatigue chronique qui persiste malgré les nuits de sommeil, des maux de tête récurrents ou des douleurs musculaires peuvent indiquer que vous êtes sous pression depuis trop longtemps.
À cela s’ajoutent des troubles cognitifs : des difficultés à vous concentrer, des pertes de mémoire ou cette sensation frustrante de ne plus réussir à « avancer » dans vos tâches.
Et puis, il y a les « micro-signes », ces comportements du quotidien que vous banalisez peut-être. Par exemple, vous vérifiez compulsivement vos notifications, même lorsque vous êtes censé(e) vous reposer. Ou encore, vous vous irritez face à des tâches simples, comme rédiger une légende ou répondre à un commentaire, alors qu’elles ne vous posaient aucun problème auparavant.
Ces signaux, même s’ils sont discrets, doivent être pris au sérieux.
💔 Quand l’épuisement émotionnel s’installe
Sur le plan émotionnel, l’épuisement peut se manifester de différentes façons.
- Vous perdez la motivation qui vous animait, et chaque nouvelle tâche vous semble insurmontable.
- Un sentiment de culpabilité s’installe : celui de ne pas être à la hauteur, de ne jamais en faire assez pour vos clients ou votre employeur.
- Les commentaires et messages négatifs, inévitables dans ce métier, vous touchent plus qu’avant.
- Vous devenez hypersensible aux retours, même lorsqu’ils sont constructifs, et vous ressentez une irritabilité constante.
⚠️ Si vous vous reconnaissez dans une ou plusieurs de ces situations, il est important de comprendre que ce n’est pas anodin.
L’épuisement émotionnel ne disparaît pas tout seul : il s’installe progressivement, grignotant votre énergie et votre confiance en vous.
🌀 Changements comportementaux
L’épuisement ne se limite pas à des ressentis physiques ou émotionnels : il impacte aussi votre comportement.
Vous remarquez que vous vous isolez peu à peu, déclinant les invitations sociales parce que vous êtes trop fatigué(e) ou débordé(e).
D’autres basculent dans une procrastination excessive, paralysé(e)s par l’ampleur des tâches à accomplir. 🤯
Ou, à l’inverse, certains se jettent dans le travail, tentant de tout contrôler pour compenser ce sentiment de ne pas en faire assez.
Dans tous les cas, ces “solutions” ne font qu’aggraver le problème. Et il est plus que temps d’y remédier.
Les bonnes pratiques pour allier santé mentale et métier de community manager
Vous avez coché quelques cases parmi les signaux d’alerte ci-dessus ?
Vous devez vraiment vous préserver. Être community manager ne signifie pas sacrifier sa santé mentale.
Mais comment s’y prendre ?
Par quoi commencer ?
💜 Accepter la valeur de son métier et ses ressentis
Oui, certains métiers sont plus éprouvants que d’autres. Non, vous n’êtes pas mineur dans un gisement de terres rares. Et vous n’êtes pas en train de sauver des vies dans un hôpital. Mais ce constat ne doit en aucun cas invalider votre valeur ni vos ressentis. Ce que vous vivez en tant que community manager est légitime, et vous avez le droit de trouver cela difficile parfois.
Le poids émotionnel, la pression, la charge mentale de votre métier : tout cela est réel !
Le fait que votre profession soit mal comprise ou sous-estimée par d’autres ne diminue pas sa complexité ni l’impact qu’il peut avoir sur votre santé mentale.
Vous avez le droit de reconnaître que vous traversez des moments difficiles, sans culpabiliser, sans vous comparer à d’autres professions.
Accordez-vous la reconnaissance que vous méritez. 🎁
C’est le premier pas indispensable pour prendre soin de vous.
🧑🔧 Repenser sa relation au travail
Si votre rôle est important, ce n’est pas pour autant qu’il doit prendre toute la place. Vous n’êtes pas votre taux d’engagement. Et vous devez absolument poser des limites claires pour retrouver un équilibre.
- Fixez des horaires précis et respectez-les
Le community management, par nature, peut donner l’impression qu’il faut être disponible 24/7. Mais ce n’est pas vrai ! Vous avez le droit de déconnecter. Définissez des limites claires.
- Apprenez à dire non
Vous n’êtes pas obligé(e) de dire oui à toutes les demandes, surtout si elles dépassent le cadre de vos responsabilités ou empiètent sur votre temps personnel. Dire non, c’est aussi protéger votre énergie et votre santé mentale.
- Déléguez autant que possible
Utilisez des outils pour alléger votre charge. L’IA peut vous aider. Les chatbots par exemple peuvent répondre automatiquement aux questions courantes de vos communautés.
Et des outils de gestion des réseaux sociaux comme Swello permettent de programmer vos publications à l’avance. Vous n’avez pas besoin de tout gérer seul(e). Exploitez la technologie pour gagner du temps et réduire la pression.
📵 Respecter votre droit à la déconnexion
Vous avez le droit, légalement et humainement, de déconnecter. Mais dans un métier aussi digitalisé, ce droit est souvent difficile à appliquer.
Pourtant vous devez vous obliger à créer des plages horaires sans écrans. Prenez l’air, allez faire du sport, lisez. Mais coupez tout ! Ne serait ce qu’une heure par jour.
Des applications comme One Sec ou Forest peuvent vous empêcher de consulter vos réseaux de manière compulsive en instaurant de petits obstacles (comme un délai de réflexion avant d’ouvrir une application).
Et lorsque vous partez en vacances, déléguez vos tâches ou mettez en place des outils d’automatisation pour que tout fonctionne sans vous. Donnez-vous la permission de vous déconnecter totalement, sans culpabilité.
⏰ Adopter des rituels pour structurer sa journée
Même si votre métier est assez imprévisible, vous pouvez structurer vos journées autour de routines simples.
- Commencez vos journées sans écrans
Avant de plonger dans vos notifications ou de répondre aux messages, prenez le temps de vous reconnecter à vous-même. Que ce soit une promenade, une séance de méditation, ou ne serait-ce qu’un petit-déjeuner tranquille, démarrez votre journée sur une note apaisante.
- Créez une routine de fin de journée
Signalez à votre esprit que la journée de travail est terminée. Éteignez vos écrans à une heure fixe et remplacez-les par une activité relaxante. Ce rituel vous aidera à couper avec votre vie professionnelle.
- Pratiquez des rituels de décompression après des journées intenses
Après avoir géré une crise ou une tâche particulièrement stressante, prenez le temps de souffler. Et de célébrer vos victoires ! Même les plus infimes !
Quelques minutes de respiration, une promenade en extérieur, ou une activité qui vous fait plaisir peuvent suffire à relâcher la pression.
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💻 Tirer parti des outils numériques pour un meilleur équilibre
Les écrans ne sont pas vos ennemis : ils peuvent aussi être vos alliés.
Des outils comme JOMO (Joy of Missing Out) peuvent par exemple vous aider à réduire votre temps passé sur les réseaux sociaux et vous rappeler qu’il est sain de décrocher.
Avec Swello vous pouvez programmer vos publications, automatiser certaines réponses ou organiser vos campagnes. Moins vous avez de tâches répétitives à gérer, plus vous pouvez vous concentrer sur l’essentiel.
Et pourquoi pas un peu de détente et de bien-être avec Petit bambou ou Asana Rebel ?
🌐 Se créer un réseau de soutien
Enfin, rappelez-vous que vous n’êtes pas seul(e).
Si vos proches ne comprennent pas toujours ce que vous vivez, la réciproque est peut-être vraie. Et il est possible que vous n’ayez pas pris le temps de leur expliquer. Pourtant, ouvrir le dialogue peut faire toute la différence : expliquez vos défis, vos frustrations, mais aussi ce qui vous passionne dans votre métier. Et écoutez aussi les expériences des autres.
Par ailleurs, si vous êtes freelance et que vous ne pouvez pas partager vos expériences avec vos collègues, créez-vous une communauté. Entourez-vous d’autres community managers, d’autres freelances, que ce soit à travers des groupes en ligne, des événements ou des rencontres professionnelles. Ces échanges peuvent vous offrir un soutien précieux et vous aider à relativiser vos difficultés.
Allez les community managers… il est temps de faire passer votre santé mentale en priorité. Enfourchez votre vélo, écoutez un podcast, sirotez un cocktail au soleil, mais prenez du temps pour vous ! 🌴
Car vous savez, tous ces principes que vous devez appliquer à votre communauté (écoute, réactivité, transparence, authenticité, etc), c’est avant tout à vous que vous devez les appliquer. Vous êtes votre première communauté ! Écoutez-vous ! Réagissez rapidement quand vous avez besoin de souffler. Avouez-vous quand vous n’allez pas bien. Et acceptez-le.
Chez Swello, on est de tout cœur avec vous ! 💜