Concernant le SEO, « Search Engine Optimization » ou « optimisation pour les moteurs de recherche », on lit tout et son contraire… Le référencement naturel semble plein de mystères et de « combines »… Pourtant, méfiez-vous des fausses-solutions !
Certains vous donnent des « astuces » qui pourraient vous permettre de monter très vite dans les résultats de Google – les fameux SERP – mais oublient de vous préciser que vous avez de fortes chances de redescendre très vite si vous tentez de « tricher » avec les robots du géant de Mountain View.
Pire même, vous pourriez vous retrouver blacklisté et voir vos visites fondre comme neige au soleil de Californie !
Alors, si vous voulez être bien positionné dans les résultats du moteur de recherche, et éviter de vous retrouver dépourvu lorsque la bise de Google viendra , suivez ces quelques conseils SEO de base pour votre référencement naturel.
1) Parlez à des humains, pas à des robots
Certains truffent leurs articles de mots-clés, rendant le texte décousu et désagréable à lire. N’oubliez jamais que vous parlez à des êtres de chair et de sang ! À quoi vous sert d’être trouvé si votre contenu rebute le lecteur ? Surtout que ce sera la double peine : comme le visiteur quittera votre page rapidement s’il ne trouve pas celle-ci attractive, Google en tirera leçon !
Votre contenu sera jugé comme non pertinent et déclassé… Votre « succès » en référencement naturel sera de courte durée.
Cela ne veut pas dire que vous ne devez pas placer de mots-clés ni penser aux moteurs de recherche, mais la priorité est d’abord le lecteur. Ne bourrez pas vos textes de mots-clés. Placez-en 2 à 3 différents pour un texte d’environ 500 mots, pas plus.
De toute manière, si vous faites bien les choses – et que vous respectez la règle suivante – votre texte contiendra des termes proches, des synonymes, du vocabulaire dévié de votre cible de mots-clés. Cela le rendra tout aussi efficace sur le long terme, avec une stratégie respectueuse de sa cible comme du moteur.
2) Restez dans la sémantique
L’intelligence artificielle derrière le crawler Google ne pense pas comme vous et moi. Pour savoir si votre contenu correspond bien à ce que désire le visiteur, elle se base sur des concepts comme l’intention utilisateur et la sémantique liée à sa recherche. Autour des mots-clés que vous ciblez, tout le reste du contenu correspond-il bien totalement à « l’univers » lié à ce mot-clé ?
En êtes-vous certain ?
Méfiez-vous des homonymes, par exemple.
Si vous parlez d’un avocat, assurez-vous d’avoir, dans la même phrase, un terme qui lie – sans hésitation pour une Intelligence Artificielle (IA) – le terme au sens que vous voulez lui donner.
Il s’agit d’une recette de cuisine ? Dites, dans la même phrase que c’est un fruit. Vous parlez d’éplucher donc, peut-être, cela vous semble logique qu’il s’agit de l’aliment… Mais un avocat peut éplucher des dossiers !
Puisqu’on parle de fruits, si vous écrivez un article sur le relooking et que vous dites que le gars a une bonne pomme, que ça change de la poire déconfite qu’il avait avec ses cheveux orange coiffés façon banane des années 60, devinez dans quelle catégorie Google risque d’identifier votre contenu…
(Décidément, cet article va vraiment être mal positionné sur Google si je continue à me prendre pour un vendeur de primeurs !)
Bien sûr, l’IA aura repéré les points concernant votre sujet de base mais, dans le doute, elle risque de placer d’autres, mieux identifiés, devant vous.
3) Longue traîne et référencement naturel
Pour vos mots-clés, inutile, généralement, de vous battre pour vous placer sur un mot unique. Même pour le terme « bachibouzouk », vous avez 79900 résultats concurrents !
Alors, cela ne veut pas dire que ce soit toutes des pages difficiles à concurrencer mais les termes à base d’un mot unique sont bien trop difficiles à positionner sur la première page des résultats Google.
Travaillez sur des mots-clés à base de 3, 4, 5 mots… Vous aurez moins de recherches, mais elles seront plus qualifiées, plus spécialisées.
Évitez de vous battre sur des mots-clés trop concurrencés ou, pour « exister », vous devriez affronter des poids lourds du web.
Soyez plus rusé ! Pensez guérilla et non bataille de front…
4) Soyez prudent avec vos liens externes
Quand on cherche à optimiser son site pour le SEO, on est tellement concentré sur le fait d’avoir des liens qui mènent vers notre site (backlinks) qu’on en oublie qu’il est aussi utile d’avoir des liens externes, c’est-à-dire des liens qui mènent vers d’autres sites.
Et, en même temps, même cela ne se fait pas n’importe comment !
Les liens externes doivent être pertinents pour vos visiteurs. Ils servent avant tout à leur apporter un complément d’informations sur le sujet pour lequel ils sont présents. Ils ne doivent pas être pensés à des fins SEO seulement (tout comme votre contenu, vous l’aurez compris).
Mais, en même temps, le lien externe peut être piégeux !
Posé de façon rare et utile, le lien peut être en « dofollow », soit suivi par le robot crawler qui pourra ainsi comprendre le lien entre la source et la cible.
Il doit être de bonne qualité : si la page liée est de mauvaise qualité ou pire, se retrouve en « erreur 404 », ce lien va affaiblir votre niveau de confiance.
En même temps, si la page liée est optimisée pour le même mot-clé que la vôtre (hors références Wikipedia ou site indétrônable des premières positions de Google) et qu’elle est meilleure également… Google pourra transférer plus de « jus » vers cette page, estimant qu’elle aborde mieux le sujet que vous !
Vous voyez, l’équilibre n’est pas si simple à jauger.
5) Organisez bien les liens internes
Ceux-ci sont importants, et même très importants ! Là aussi, ils ne se font pas n’importe comment. Sans aller jusqu’à l’application de grappes sémantiques (quoi que), il est malin de lier entre eux des articles qui sont dans la même thématique et dans la même sémantique.
En fait, il s’agit souvent de faire un lien vers la page d’accueil, ou la page principale de la catégorie qui correspond à la sémantique, ainsi que vers les autres pages qui aborde ce même sujet, dans la même logique. Sans faire de lien vers d’autres pages du site qui parlent d’un tout autre sujet.
Admettons, que vous ayez un site généraliste avec une catégorie sport, une catégorie politique et une catégorie recettes de cuisine. Ne faites pas un lien entre un article sur Emmanuel Macron et un article sur l’escalope cordon bleu…
6) Longueur de l’article
Longtemps, il était question d’avoir un article d’une longueur minimale de 300 mots pour qu’il soit sérieusement pris en compte par Google…
Aujourd’hui, on serait plutôt dans les 800 mots, voire bien plus…
Cela s’explique par le besoin d’avoir un texte conséquent pour que l’Intelligence Artificielle puisse bien déterminer l’étendue du sujet abordé et sa corrélation avec la fameuse sémantique dont je vous rabats les oreilles depuis le début de ce sujet !
7) Contenu mis à jour
Si l’un de vos articles dépend des événements extérieurs, des évolutions : pensez à le mettre à jour.
Cela sera utile pour vos lecteurs, qui verront que ce qui y est expliqué est toujours d’actualité, ou bien a été rafraîchi. Et si c’est utile pour vos lecteurs, cela plait à Google.
8) La vitesse du site
La patience des internautes n’est plus ce qu’elle était ! On voit qu’ils n’ont pas connu les joies du modem 56K…
Toujours est-il que les visiteurs ne sont pas prêts à attendre plus de quelques secondes pour que s’ouvre la page… dans le cas contraire, ils font marche arrière.
Une page bien optimisée doit s’ouvrir, en moyenne, en moins de 2 secondes… et votre classement dépendra aussi de cela car c’est un critère important pour le moteur de recherche.
9) Les titres et sous-titres Hx
Pensez à toujours bien organiser votre texte avec des titres et des sous-titres : les fameuses balises H1, H2, H3, etc. Placez-y quelques mots-clés et utilisez-les de façon logique. Elles sont là pour hiérarchiser votre prose.
Quand je vois, même par des rédacteurs expérimentés, des balises H3 qui n’ont pas de balise H2 avant cela, je ne comprends pas bien… Google non plus !
10) Suivre les règles de conduite Google
Google a publié, des règles de conduite destinées aux webmasters (guidelines).
Cela a le mérite d’être clair. En les respectant, vous vous assurez de ne pas être pris dans la tourmente lors d’une prochaine mise à jour, ou bien selon la courbe d’apprentissage du deep learning du robot estampillé d’un G…
Vous ne pourrez faire mine d’être surpris si – ou plutôt quand – le couperet Google tombera si vous utilisez des techniques borderline. Ou même des astuces carrément black hat pour – plus ou moins – tricher avec le moteur, comme du massive linking, du cloaking ou encore du spinning…
En fait, je crois que Google n’aime pas ce qui finit en « ing »… comme Bing ! 😉