10 idées reçues sur le métier de Community Manager

10 idées reçues sur le métier de Community Manager

De nombreuses idées reçues sur le métier de Community Manager ont cours. La plus fréquente étant que ce serait très simple de publier chaque jour des posts sur les réseaux sociaux.

La réalité est que ces posts ne sont que la partie visible de ce métier. Le Community Manager jongle avec de nombreuses compétences et fonctions au quotidien 💪 .

Cet article va faire voler en éclats les préjugés de ce métier !


1) Ce n’est pas un vrai métier

« Trainer sur les réseaux sociaux et publier des posts n’est pas un vrai métier. Moi, je fais ça tous les jours. » Combien de fois ai-je entendu cela ? Trop pour les compter. Bien sûr que vous le faites tous les jours. Et moi aussi. Mais le community manager le fais avec un objectif précis. Ses posts sont construits pour fidéliser les followers actuels et en recruter d’autres. Et les transformer en fans et en clients au final. Il est jugé sur ces résultats et a une ligne éditoriale à suivre.

Il doit s’assurer que chacun de ses posts soit optimisé en référencement, qu’il est posté à l’heure idéale pour qu’il soit vu par le plus de monde possible, que le choix des hashtags soit le meilleur possible, que le ton corresponde bien à l’esprit de mon entreprise… Il doit donc se tenir au courant de l’actualité de sa boîte en même temps que de savoir ce qui intéresse les clients. Le Community Manager doit donc être multi-compétent et être tour à tour marketeur, modérateur, designer, rédacteur, stratège numérique… Donc oui. Community Manager est un vrai métier 🤫. Il doit même assurer plusieurs fonctions complexes au sein de mon poste.


2) Le Community Manager ne peut prendre aucune initiative. C’est un simple exécutant

Ça a été le cas. Ça ne l’est plus.

Aujourd’hui, le Community Manager est intégré au sein du département marketing des entreprises. Il est au courant de la stratégie de développement et crée sa propre stratégie de communication. Il suit une ligne éditoriale bien précise dans laquelle il a une autonomie totale dans le choix des publications (à partir du moment où c’est cohérent avec la stratégie marketing globale).


3) Le Community Manager doit être disponible 24 h/7 pour sa communauté

Il existe aujourd’hui de nombreux outils de programmation de posts à l’avance. Le community manager prépare sa publication et dis à son outil préféré à quelle date et quelle heure l’envoyer à ses followers. Il donne ainsi l’illusion qu’il poste 24 h/24 ! Vous croyiez qu’il était enchainé à son ordinateur ? Eh oui ! Tout comme vous, il a besoin de repos… 😴

Après rien ne l’empêche de jeter un œil de temps en temps le week-end pour voir ce qu’il se passe sur les réseaux professionnels et pouvoir réagir en urgence. Mais rien de l’y oblige. Chacun fait selon sa nature.

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4) Il ne crée aucune valeur pour son entreprise/son client

Je peux vous poser une question ? C’est quoi pour vous « la valeur » ? Évidemment le community manager ne crée pas de produit à vendre. Ce n’est pas son métier.

Par contre, il peut mettre en valeur les produits créés par d’autres et donner envie de les acheter. Sa valeur est là. Et, ce qu’il apporte concrètement en termes de valeurs financières, si c’est de cela dont on parle, ce sont des clients de plus en plus nombreux qui achètent via les posts qu’il publie. Il contribue donc directement au chiffre d’affaires 🤑 des entreprises qui l’emploient.

La valeur qu’il apporte se mesure également en termes d’image et de notoriété. Et ça, ça n’a pas de prix.


5) Seuls les jeunes ont accès à ce poste

À l’heure actuelle, c’est de moins en moins le cas. Non seulement parce que les premiers Community Manager commencent à prendre de l’âge, mais également parce que les nouveaux arrivés sont souvent issus de reconversions professionnelles donc avec une expérience de plusieurs années dans un autre domaine.

Selon une enquête BDM de décembre 2019, 65 % des Community Manager ont entre 21 et 30 ans. Donc 35 % d’entre eux sont probablement plus âgés.

Old man


6) Le Community Manager doit être expert dans la thématique de son client

Ce n’est pas obligatoire. Et ce serait même plutôt un atout de ne pas l’être.

Bien sûr, il faut savoir de quoi l’on parle. Mieux vaut donc avoir le maximum de renseignements sur le produit, ses atouts et finalités. Mais le fait de ne pas être expert permet de se mettre à la place du client final du produit.

L’expert, le concepteur du produit nous en a parlé avec ses mots, souvent techniques et peu attrayants. Son rôle est de vulgariser ce discours pour le transformer en un texte ou des visuels impactants, qui donnent envie d’en savoir plus et de l’acheter.


7) Le Community Manager peut travailler de n’importe où dans le monde

Oui, techniquement c’est vrai. La technologie d’aujourd’hui permet de poster de partout dans le monde à partir du moment où l’on a accès à une connexion internet et à un téléphone ou un ordinateur .

Mais l’idéal est de rencontrer physiquement mes clients 🤝 pour « être au plus près de l’action » et rendre le tout encore plus vivant. Cela permet de mieux ressentir la philosophie du client veut faire passer, de réaliser des Facebook Live sur la vie de l’entreprise, de faire de vraies interviews-rencontres et non pas par écran interposé…


8) Pas besoin de faire des études pour être Community Manager

J’ai rapidement évoqué dans le premier point que le Community Manager devait être multi-compétent. Et ces compétences rejoignent celles d’un marketeur et d’un stratège en communication sur les réseaux sociaux. Ces compétences s’apprennent dans des écoles. Eh oui ! Des écoles spécialisées dans le Community Management existent si vous souhaitez vous spécialiser dans cette discipline.

Selon la même enquête BDM, « Plus de la moitié des CM ont au minimum un Bac+5 et 87 % ont au moins un Bac+3. »


9) Il doit tout faire de A à Z sur les médias sociaux

C’est effectivement ce qu’on leur demande souvent, de savoir tout faire : montage vidéo, codage HTML, rédaction web, design graphique… Mais ce n’est pas son métier. Cela peut se comprendre dans les petites structures avec peu de personnel. Mais, lorsqu’on travaille au sein d’une équipe marketing dans une grande entreprise, chacun a un rôle très précis et n’est pas amené à faire autre chose.


10) Inutile d’utiliser un super outil de planification et de veille comme Swello

La veille est l’une des principales activités du community manager 👀 . Et il doit être bien équipé pour cela. Des logiciels le secondent tous les jours en lui indiquant les sujets d’actualité, combien de fois on a parlé des produits de mon client, les sujets qui intéressent le plus les internautes aujourd’hui…

Toutes ces informations que fournit Swello permettent de réagir rapidement et de créer les meilleurs posts pour engager sa communauté.

Il permet également de programmer finement les diverses publications.


Cet article vous a-t-il éclairé sur mon métier de Community Manager ? Avez-vous envie de rejoindre cette belle profession ? Si vous voulez en savoir plus, posez-moi vos questions en commentaires.