On vous en parlait l’année dernière. Et depuis, le FOOH (Fake Out Of Home) a poursuivi son chemin. Toujours plus spectaculaire, toujours plus viral, il séduit de nombreuses marques… et continue d’embraser les réseaux sociaux.
Mais pourquoi ce format fonctionne-t-il aussi bien en 2025 ? Et comment créer une campagne FOOH qui marque vraiment les esprits ?
Le FOOH en 2025 : toujours aussi bluffant ?
Le principe du FOOH n’a pas changé : une vidéo ultra-réaliste qui met en scène une installation spectaculaire, en 3D, dans un décor urbain bien réel. Sauf que tout est faux… ou presque. Et c’est justement cette illusion qui fait toute la magie du format.
Et si, en 2025, le FOOH continue de séduire, c’est parce qu’il coche toutes les cases d’un bon contenu social media.
Il capte l’attention immédiatement.
Avec le FOOH, l’effet wow est garanti. Il stoppe le scroll, intrigue, fait réagir.
Il est taillé pour les réseaux.
TikTok, Instagram Reels, YouTube Shorts… mais aussi dans le dark social via les partages privés par message ou en story : le FOOH se diffuse partout.
Il offre un contrôle total sur l’image.
Éclairage, timing, message… tout est millimétré. Contrairement à une campagne physique, rien n’est laissé au hasard.
Il évite les polémiques… tout en restant audacieux.
On peut oser des visuels spectaculaires sans prendre le risque de choquer ou d’enfreindre la réglementation. L’impact, sans les complications.
Il se décline facilement.
La vidéo principale peut donner lieu à des teasers, des making-of, des mèmes, des réactions… De quoi alimenter plusieurs formats et plusieurs semaines de contenu.
Et bonne nouvelle : cette stratégie n’est pas réservée aux gros annonceurs.
Même sans panneaux 4×3 ou spots TV, une petite marque peut s’offrir une campagne FOOH percutante. Avec les bons partenaires, un concept solide et une diffusion bien pensée, l’illusion peut faire beaucoup de bruit… pour un budget maîtrisé.
Mais attention : si l’effet bluffant reste puissant, le format, lui, se banalise. Pour se démarquer aujourd’hui, il ne suffit plus d’un visuel impressionnant. Il faut une vraie idée, un vrai propos. En fait, il faut une stratégie !
Ce qu’il faut pour créer une campagne FOOH
Avant de vous lancer dans les effets visuels ou le choix du lieu, il y a une étape incontournable : trouver l’idée.
Une idée forte, portée par une vraie narration
Votre campagne FOOH doit raconter quelque chose qui parle à votre audience.
Pourquoi ce visuel ? Pourquoi maintenant ? Quelle réaction attendez-vous ?
Si vous pouvez répondre à ces trois questions, vous êtes sur la bonne voie…
Un lieu cohérent
Le décor joue un rôle essentiel dans la crédibilité de la scène.
Un endroit symbolique pour votre cible, un lieu facilement identifiable, ou au contraire un espace inattendu : à vous de choisir ce qui colle le mieux à l’histoire que vous voulez raconter.
Une équipe bien choisie
Pas besoin de tout faire en interne. Mais pour que l’illusion fonctionne, il faut les bons profils : graphistes 3D, motion designers, vidéastes… Ce sont eux qui transformeront votre idée en réalité (augmentée). Et plus le projet est simple à expliquer, plus ils sauront le sublimer.
Un angle original, mais lisible
Oui, vous voulez surprendre. Mais sans perdre votre public. L’idée doit être percutante et compréhensible dès les premières secondes.
Évitez les visuels trop chargés ou les messages trop difficiles à décrypter. L’efficacité repose souvent sur la simplicité.
Diffuser et faire vivre votre campagne FOOH
Vous n’avez donc pas besoin d’être un expert en 3D pour lancer une campagne FOOH. Par contre, vous devez savoir orchestrer le projet efficacement.
Vous avez trouvé l’idée géniale. Vous avez briefé les équipes.
Mais votre travail ne s’arrête pas là.
Une fois la vidéo prête, ne vous contentez pas de la publier.
Préparez le terrain.
Attisez la curiosité.
Et pensez aux contenus qui l’accompagneront : teasing, making-of, réactions.
N’oubliez pas que ce type de campagne appelle forcément des commentaires : “C’est vrai ?”, “C’est où ?”, “C’est un montage !”… Ayez en tête, dès le départ, la ligne que vous souhaitez adopter pour animer la conversation. Soyez prêt à relancer les débats, à jouer avec l’ambiguïté si cela colle à votre image.
Enfin, ne vous limitez pas aux réseaux sociaux. Une bonne campagne FOOH peut aussi nourrir une newsletter, enrichir votre site, séduire des journalistes ou inspirer des créateurs. Plus vous multipliez les points de contact, plus votre illusion prend de l’ampleur.
Analyser les résultats : ce que le FOOH dit de votre image
Le FOOH ne fait pas forcément exploser les ventes dès le lendemain. Et ce n’est pas son objectif premier. En revanche, il en dit beaucoup sur la façon dont votre marque est perçue.
Une fois la campagne diffusée, prenez le temps d’en analyser les retombées : la portée organique, les partages, les reprises par des créateurs, les éventuels articles ou mentions presse… Tous ces indicateurs sont importants.
Regardez aussi ce qui se passe dans les commentaires : quels mots reviennent ? Quelles émotions sont exprimées ?
Même les signaux faibles ont de la valeur. Si votre campagne est relayée en interne, si elle déclenche de la fierté chez vos collaborateurs ou attire de nouveaux abonnés qualifiés… c’est qu’elle a touché juste.
En bref, une bonne campagne FOOH laisse une trace. À vous de la décrypter.
Si le format vous séduit et que vous avez plein d’idées, n’attendez pas. Il y a fort à parier que les mois à venir verront fleurir de nouveaux spots toujours plus spectaculaires.
Alors, lancez votre campagne FOOH maintenant, tant qu’il reste un vrai potentiel de surprise.